17 décembre 2010 à 10:21
La raison du plus fort
La raison du plus fort
Qualification sans surprise des Vignerons.
Les Saint-Émilionnais, supérieurs à tous les niveaux. PHOTO B. M.
La détermination et l'enthousiasme des Olympiens céronnais n'ont pas suffi pour compenser efficacement les quatre divisions d'écart qui les séparaient de leurs adversaires du jour. Supérieurs techniquement et tactiquement, plus fluides et précis dans le jeu, mais également plus réalistes dans la finition, les honorables Saint-Émilionnais se sont logiquement qualifiés pour les huitièmes de finale. Sur un score ample qui peut objectivement paraître sévère pour les représentants des Graves tant ces derniers s'appliquèrent à donner une bonne réplique, n'hésitant jamais à jouer sans retenue tous leurs ballons d'attaque.
Après que le capitaine local Jérémy Viémont a sollicité sur coup franc Denis Château (4e), les visiteurs prennent clairement la direction du jeu et ouvrent rapidement le score. Un débordement de Julian, ponctué d'un centre, permet à Dourthe d'ajuster un coup de tête qui lobe subtilement Godin, le dernier rempart céronnais (11e). Jousseaume (17e), sur une frappe puissante, est tout proche de doubler la mise. Plus heureux, Néharti y parvient, à la 21e minute, consécutivement à un raid solitaire et à un face-à-face victorieux avec Godin. L'Olympique de Cérons accuse le coup puis tente crânement de réagir. Avant la mi-temps, Sartre, dans un angle réduit, offre à Château l'occasion de se distinguer mais la meilleure opportunité sud-girondine intervient à la 47e lorsqu'une frappe enroulée de Viémont, qui prenait le chemin des filets, est repoussée par une tête saint-émilionnaise.
Cérons a mouillé le maillotSimon Adoue signe la réplique visiteuse. Son accélération ouvre une brèche au cœur de la défense céronnaise et Michaël Michel, dernier servi, ne laisse pas filer une si belle occasion d'ôter les dernières onces de suspense qui subsistaient quant à l'issue des débats : 3 à 0 à la 51e minute, la cause est définitivement entendue !
Malgré leurs méritoires efforts durant la dernière demi-heure de jeu, les hommes de Simon de Kono ne parviennent pas à réduire le score. Tout au contraire, leur portier Thomas Godin, qui avait auparavant remarquablement annihilé des essais de Jousseaume, Adoue et Dourthe, s'inclinait une quatrième et ultime fois sur un lob de Néharti (83e).
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